Colombie (première page):

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Au début du XX° siècle, l’armée colombienne, en bien piètre état, n’a plus grand chose de commun avec l’impressionnante force révolutionnaire qui, moins d’un siècle auparavant (1819), avait arraché à l’Espagne l’indépendance de la moitié du continent. Jusqu’au début du XXIème siècle, les coiffures militaires colombiennes sont nombreuses mais rares sont les casques comme le modèle ci-dessous.
En 1907, les premières tentatives de restructuration professionnelle des forces nationales par le Président Rafael Reyes Prieto se heurtent d’ailleurs à la complète déliquescence de l’institution. Cependant, dès cette année, des casques à pointe M95 allemands font leur apparition.Une influence allemande
via le Chili
Face à cette situation décourageante, en l’absence de traditions nationales1, une assistance étrangère s’imposait manifestement. C’est le Chili qui fut choisi et, en 1909, une mission militaire venue de Santiago se mettait au travail. Les experts chiliens remirent l’armée sur pied à la prussienne dans un délai de deux ans.
Les tenues de parade de l’armée – et notamment bien sûr les Pickelhaube à la prussienne2 – ainsi que certaines traditions en portent toujours la marque3. Cette organisation, rationnelle et efficace, survécut jusqu’à la fin des années 1920.
Casque de cuir, milieu du XIXème siècle. Les armes avec la devise Libertad y Orden correspondent à la période 1834-1861  (collection YP)

Casque de cuir, milieu du XIXème siècle. Les armes avec la devise Libertad y Orden correspondent à la période 1834-1861
(collection YP)

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