Venezuela (première page):

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L’histoire uniformologique du Venezuela, notamment en matière de coiffures, est particulièrement complexe et tourmentée. Déjà, au début du XIXème siècle, une grande variété de couvre-chefs se rencontre, du shako à la française à la czapska polonaise, en passant par les casques de dragons britannique. Le reste du siècle verra ainsi se succéder un grand nombre de modèles divers, dont la mémoire même est souvent perdue.
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, l’armée nationale vénézuélienne est dans un état assez pitoyable et, vers 1870, il n’existe même plus d’armée nationale du tout. C’est le président Cipriano Castro qui, à la fin du siècle, entreprendra les premières mesures pour en recréer une. Il fera pour cela appel d’abord à une mission allemande, puis à une mission chilienne (jusqu’en 1910). Les uniformes à la prussienne et les casques à pointe, toujours en usage, datent de cette époque (Règlement de 1902).
Le casque d’officier représenté ci-contre1 à visière et nuquière carrées est l’un des seuls exemplaires connus de cette première “vague” de Pickel-haube. Cor-respondant à la tenue de gala, il porte des cocardes latérales aux couleurs du pays. La plaque frontale, aux armes nationales, surmonte un bandeau sur lequel on peut lire: 19 de abril de 1810, independancia, 20 de febrero de 1859, federación.
Musée de la Garde Civile  de Caracas (cliché YP)

Musée de la Garde Civile de Caracas (cliché YP)

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